Bonjour à toutes et à tous,
Mon activité depuis ce début d’année ne m’a pas laissé le temps de vous écrire, ou plutôt je n’ai pas pris le temps de le faire.
Depuis plusieurs mois le monde du voyage d’affaires vit au rythme des feuilletons « AIR France : l’échec du NDC » et « Guerre contre les frais cachés »
C’est assez stupéfiant de voir notre compagnie nationale se décrédibiliser en repoussant une xième fois le déploiement du NDC : incapacité technique ou pression de la profession ?
Autre moment pathétique, cette même compagnie avec la plus grande fermeté décidait de suspendre les droits d’émission de la TMC FCM. Puis, comble du ridicule, revient sur sa décision quelques semaines après.
Nous vivons les « Feux de l’Amour » du voyage d’affaires !
Plus sérieusement, comment se fait il que FCM ait été mise au pilori et que les autres TMC soi-disant dans la cible d’Air France n’aient jamais été citées ?
Air France aurait elle peur de mettre en difficulté ces TMC, nationales peut être ?
Je me souviens d’ailleurs de ce dirigeant, l’un des rares à avoir pris la parole au sujet de cette pratique, qui pleurait d’avoir perdu des appels d’offre face à des barème de prestation de service à zéro.
Etonnamment ce dirigeant n’a pas condamné les pratiques que nul ne peut ignorer, l’application de frais cachés sur les tarifs publics.
Cette pratique serait elle autorisée dans le cadre de l’agrément IATA ?
Suite à cette affaire les acheteurs déclaraient vouloir « une transparence des prix ».
Peut être peuvent ils imposer dans leur contrat une clause spécifique de non application de frais cachés, tant sur leurs tarifs négociés que sur les tarifs publics ?
Peut être peuvent ils aussi y inscrire un droit d’audit des tarifs émis, auprès de leur TMC ?
Les TMC qui accepteront spontanément ou qui ne tenteront pas de vendre ces audits sont sans doute celle qui garantissent cette transparence exprimée…
A méditer…